Alors j'avoue n'avoir jamais acheté ce genre de papiers. J'ai fini par le faire cependant. En effet, j'ai décroché il y 3 mois deux commandes pour l'écriture d'articles "d'archive" d'enquêtes criminelles. Au programme le curé d'Uruffe (joyeux personnage des années 1960...) et cette sombre histoire déroulée à Auriol au début des années 80. Je me suis donc procuré le magazine en kiosque suite à la livraison de mes travaux. J'ai été un peu déçue de découvrir que mes articles étaient crédités par des noms de rédacteurs. Sylvestre Martin, n'est pas un pseudo donc - enfin peut-être, mais pas le mien. Alors évidemment je m'en doutais, en travaillant pour une plate-forme qui revend l'article à une agence, qui revend l'article au magazine, je disparais en tant qu'auteur... c'est le jeu ma pauv' Lucette. Enfin, l'histoire qui est et restera glauque quelle que soit la manière dont on la tourne, m'a fourni un bel exercice très intéressant à réaliser. Gros boulot donc de recherches et gros boulot sur la forme. Travailler le ton à adopter m'a plutôt réjoui. Oui tout à fait ! J'ai dû plonger dans le côté obscur et faire preuve d'une grande distanciation. Bref mission accomplie : je suis limite une jedi à présent. J'ai même rempilé avec 7 autres articles à paraître dans les prochaines semaines. Cette fois, il sera - entre autre - question de Marie Thérèse Joniaux, terrible empoisonneuse de la fin du 19 ème siècle.
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